Projet réalisé dans le cadre des études de Bacc Honor de Florence Lajeunesse. Il a débuté en septembre 2022 qui devrait se terminer en avril 2023.
Pour plus d'information: florence.lajeunesse.cnmtl@ssss.gouv.qc.ca
Résumé du projet
La problématique touchée par ce projet de recherche est le manque de consensus dans la communauté scientifique sur ce qu’est le trouble du spectre de l’autisme (TSA). Comme les critères diagnostiques du TSA demeurent vagues et que la population autiste est très hétérogène, le diagnostic final tend parfois à se faire tardivement, à la suite de plusieurs autres diagnostics erronés. De plus, les experts en autisme peuvent avoir des représentations très différentes de ce qu’est une personne autiste, étant donné que la population autistique varie beaucoup selon la population à laquelle la personne évaluatrice a été exposée. Les signes sur lesquels repose l’évaluation du TSA dans le DSM-5 sont aussi très abstraits et sont opérationnalisés de plusieurs façons différentes. Ainsi, il arrive que différents professionnels de la petite enfance puissent avoir des opinions divergentes quant à la conclusion d’un diagnostic de TSA et à la manière de prendre en charge le patient autiste par la suite.
L’enjeu principal de la recherche concerne la manière dont le diagnostic du TSA est effectué ainsi que les signes comportementaux utilisés pour arriver au diagnostic.
Ce projet vise à documenter la présence ou l’absence de certains signes typiques en autisme chez des participants qui ont été référés à l’Hôpital en santé mentale Rivière-des-Prairies (HSMRDP). La documentation présente dans les dossiers cliniques des participants pourrait mener à une nouvelle façon de diagnostiquer l'autisme en trouvant des critères qui, à eux seuls, permettent de conclure à un diagnostic de TSA. Cela permettrait de déterminer si la combinaison de certains signes précurseurs pourrait mener les professionnels à un dépistage plus précoce et plus exact du TSA que ce qui est le cas actuellement.
Étudiante | Florence Lajeunesse | Université de Montréal |
Chercheur principal | Laurent Mottron, M.D., Ph. D. | Université de Montréal |
Coordonatrice du projet | Jade Desrosiers | Université de Montréal |