L’habileté exceptionnelle de calcul de calendrier : un lien possible entre le syndrome du savant et l’autisme ?

Projet réalisé dans le cadre du doctorat de Jade Desrosiers. Le projet a été débuté en mai 2021 et devrait se terminer en mai 2026.

Pour plus d'information: jade.desrosiers.1@umontreal.ca

Résumé du projet

Le calcul de calendrier est une habileté qui permet aux individus d’énoncer les différentes caractéristiques qui correspondent à une date qui leur est donnée (Miller, 1999). Différentes études de cas ont permis de constater l’étendue de cette habileté et l’homogénéité des calculateurs (Kennedy et Squire, 2007; Miller, 1998; Mottron et al, 2006; Newport, 2006; Rimland, 1978). Le calcul de calendrier reste peu connu et compris. Certaines études (Chia, 2012; Miller, 1999) suggèrent que le syndrome du savant pourrait avoir un lien étroit avec les traits autistiques. Le syndrome du savant se caractérise par des habiletés exceptionnelles qui contrastent avec un fonctionnement cognitif, adaptatif ou comportemental, en général, plus faible (Miller, 1999). La nature du lien entre les deux conditions reste inconnue.

L’objectif principal de cette thèse sera d’explorer le lien possible entre le syndrome du savant et l’autisme, par le biais du calcul de calendrier.

Le premier sous-objectif sera de mener une revue de la littérature systématique des études de cas sur le calcul de calendrier. Le deuxième sous-objectif sera de mener des études de cas multiples afin d’évaluer en profondeur l’habileté des différentes personnes sur le spectre de l’autisme.

Le projet de recherche permettra potentiellement d’ouvrir le dialogue sur des capacités qui ne sont pas jugées normatives dans la population générale, mais qui pourraient l’être dans la population sur le spectre de l’autisme.

Équipe de recherche

  
Étudiante responsableJade DesrosiersUniversité de Montréal
SuperviseurLaurent Mottron, M.D., Ph. D.Université de Montréal
Assistante de rechercheAngéla Clermont

Organismes subventionnaires

Chaire de recherche Marcel et Rolande Gosselin en neurosciences cognitives fondamentales  et appliquées du spectre autistique de l’Université de Montréal